Sans hésiter, la réponse est oui. Une fois que l'on écrit, et c'est encore plus vrai si l'on est édité, on devient rapidement très riche. Riche, car vous avez gagné en qualité d'écriture. Riche parce que la publication favorise les rencontres. Riche car terminer une page procure une jouissance inégalable.
Ah, bien sûr, si la question est : « Devient-on facilement riche financièrement parlant », la réponse est... Absolument pas !
D'abord, parce que, même lorsqu'on a la chance d'être publié chez un bon éditeur et que l'on franchit la barre de plusieurs milliers de livres achetés (ce qui est déjà très bien), les droits d'auteurs sont tels qu'ils ne représentent en général que des dizaines de centimes d’€ par ouvrage vendu.
Si l'on ramène la rémunération à tout le temps passé, à effectuer des recherches, à inventer l'histoire, à l'écrire, à la relire, à chercher un éditeur , à assurer la promotion du roman, à participer à des séances de dédicaces..., nous autres auteurs devons gagner, pour la grande majorité d'entre nous, quelques centimes d’€ par heure.
Et comme tout ce temps consacré au livre, on ne le passe pas à effectuer un métier qui rapporte, on peut rapidement en conclure que, la majeure partie des cas, du fait d'un manque à gagner, écrire un roman... fait perdre de l'argent !
C'est dommage. C'est comme ça.
L'écriture doit donc être vécue comme une aventure extraordinaire, intense, avec ses moments de douleur et de joie.
Mais, à moins d'être très bien né, bien marié, ou qu'un jour on soit tombé sur un ticket de loto gagnant... pour pouvoir écrire, il faut, à côté de cette passion, avoir un autre métier qui, lui, rapporte de vrais revenus, avec du vrai argent...
DSM